La journée la plus longue (Supernatural)

Ok tu m'as fait peur!

Dean se retourna à temps.
-Sam! Derrière-toi!
Sam ne fut pas assez rapide. Lénore se jeta sur lui. Elle l'emporta dans son élan et Sam percuta Dean.
Ils furent tous les deux projeté hors de la cellule et s'étalèrent sur le sol de pierres.
-Qu'est ce que c'est que cette chose? demanda Dean.
-Je crois que c'est Lénore., lui répondit Sam.
-Tu crois? lui balança Dean sarcastique.
Ils étaient toujours allongé par terre et ils roulèrent sur leur ventre pour regarder la chose qui était Lénore quelques minutes auparavant.

Elle était immonde. De couleur rouge sang. avec une crête de poils qui courait du haut de sa tête jusqu'en bas de son échine. Elle avait plusieurs rangé de dents, dont les deux canines inférieurs sortaient de sa bouche ne pouvant pas resté à l'intérieur tellement elles étaient longues. Elle avait des pattes puissantes terminées par d'énormes griffes tranchante. On pouvait la suivre à la trace tellement elle bavait.

Les barbares ayant entendu le vacarme que cala avait fait arrivèrent en courant. Quand ils virent cette créature hideuse, ils eurent un moment d'hésitation. Mais ils se reprirent vite.
Lénore balança un rugissement qui fit trembler les murs et quelques pierres se détachèrent, s'écrasant près de Dean et Sam.
Ces deux derniers se remirent sur le pieds en deux temps trois mouvements.
Lénore compris qu'elle ne pourrait pas se battre contre eux tous. Elle fit demi-tour et s'enfuit.
Les barbares se mirent à la chasser.
Sam se mit à courir mais Dean l'appela.

-Sam! On doit sauver la fille du gardien.
Sam s'arrêta.
-On ne peux pas la laisser comme ça,Dean. Ils vont la tuer.
-Je sais mais on ne peux rien faire.
Sam lança un dernier regard au passage que Lénore et les barbares avaient emprunté. Puis ils se mit à courir dans la direction opposé avec Dean.

-Où penses-tu qu'il l'ont enfermé? finit par demandé Dean à son frère.
-Et bien, je pense qu'il serait évident qu'ils l'aient enfermé dans un endroit dur d'accès et très bien gardé.
-Tu veux dire, dans le donjon?
-Ca ou alors la cave.

Au bout de deux heures à tourner en rond, Dean finit par dire.
-Je crois bien qu'on est perdu ,frérot.
-Je crois bien aussi, répondit Sam amer.

Tout à coup ils entendirent un bruit.
-Pssss! Suivez-moi.
-C'était quoi ça? demanda Dean.
-J'en sais rien, lui répondit Sam.
Une lueur apparu devant eux. Elle tournoya et parti vers la gauche.
-Je crois que cette lueur veut qu'on la suive, fit remarquer Sam.

Cela faisait maintenant 30 minutes que les garçons suivaient la lueur.
-Je commence à en avoir assez de se petit jeu, grinça Dean entre les dents.
-Ecoutes, on sait même pas où on doit aller. Alors au lieu de rien faire...,lui dit Sam.
-Ok, ok, j'ai compris.

La lueur finit par s'arrêter devant une porte en bois. Elle passa à l'intérieur.
-A ton avis, on frappe d'abord, ou on rentre? demanda Sam.
-Moi je préfère y aller cash!
Dean tourna la poignet et poussa le battant. Lorsqu'il passa la tête par la porte, une voix féminine se fit entendre.
-Enfin! Je désespérait de vous voir arriver tous les deux.
Sam et Dean étaient restés a l'entrée de la porte. Ils se regardèrent, étonnés.
-Ne me regardez pas comme ça!.
Dean fit un petit mouvement de main pour parler de la lueur, mais aucun son ne sorti de sa bouche.
-Oh, ça, c'est moi qui l'ai créer, plutôt cool,non?
Dean lui fit un petit sourire crispé et Sam sourit intérieurement car il avait compris que cette fille le mettait mal à l'aise. Ce qui était une première vis-à-vis de Dean concernant les filles.

-Bon c'est pas tout ça, mais il faut y aller, leur dit la princesse.
Elle passa entre les garçon. Sam la suivit du regard en souriant puis se retourna vers Dean. Celui-ci, avec encore son sourire crispé et il ne s'était pas retourné. Puis il finit par parler.
-Je déteste quand les femmes me donnent des ordres.
Sam riait de bon cœur.

Dean commença à avancer mais Sam le retint par l'épaule.
-Dean, on ne peut pas partir sans Lénore.
-On ne peut pas partir à sa recherche. En plus tu a vu a quoi elle ressemble ici? C'est pas normale.
-Je sais, répliqua Sam. Mais si on la laisse ici, elle pourrait ne jamais retrouver la porte,et même se faire tuer.
-Je sais, mec mais on ne peut rien y faire.
-Vous parlez de qui? demanda La princesse.
-Ce ne vous regarde pas, miss-je-veux-tout-savoir, cingla Dean.
-Oh, quel manque de galanterie. Votre frère est plus agréable.
-Ah ouais? Ba je vais vous dire un truc, c'est pas mon problème ce que vous pensez de moi. Je n'ai jamais été galant et je ne le serais jamais.
-Attention ,il ne faut jamais dire jamais.
-Elle me tape sur les nerfs!
-Ce genre de réaction ne peut vouloir dire que deux choses: ou bien vous êtes quelqu'un qui manque de confiance en lui et vous réagissez de la sorte pour le masquer, ou bien vous êtes attirez par moi.
-Et puis quoi encore? Je ne suis ni l'un ni l'autre.
Sam mit fin à la dispute.

-Nous sommes arrivé ici par hasard alors qu'on franchissait une porte. Nous sommes frères.
-Ca je le sais.
-Donc comme je disais on était séparé et j'ai rencontré ici une de nos amies...Si on peut dire. Quoi qu'il en soit quelqu'un nous a dit qu'on devais vous délivrer, ou plutôt la dit à mon frère, donc on a essayé, mais échoué lamentablement.
-Je ne dirais pas ça tout de suite. Après tout vous êtes là.
-Oui, on était enfermé dans un donjon et tout à coup, elle s'est transformé en cet espèce de drôle de bête féroce et elle s'est sauvé. Et les barbares de ce château lui ont couru après.
-Et qu'est votre amie?
-Je comprend pas très bien là, bredouilla Sam.
-Qu'est ce qu'elle est; humaine, vampire, succube...
-C'est une vampire.

La princesse ne dit plus rien pendant un moment et elle fit les yeux ronds.
-Il faut partir d'ici tout de suite!!
Elle se retourna et parti dans la direction opposée.

Sam et Dean la rattrapèrent.
-Whoa! fit Dean. Qu'est ce qui ne va pas?
-Ce qu'il y a c'est qu'ici les vampires sont immunisés contre le soleil. Mais pas contre la lune. Elle les transforment en des monstres assoiffés de sang. Encore pire que des vampires. Ils vous attrapent et ne reconnaissent personnes. Ils s'amusent avec vous en vous faisant souffrir, ils vous tortures pour finalement vous égorgés et ils vous regardent vous videz de votre sang avant de vous démembrer.

-On ferais mieux d'y aller, dit Dean.
-Tout à fait d'accord, répliqua Sam.

Dean passa la tête près d'une intersection pour voir si il n'y avait personne.
-C'est bon, leur dit-il doucement. On peut y aller.
-Vous ne savez pas où vous allez, n'est ce pas? lui demanda la princesse.
-Non, mademoiselle-je-connais-tout-sur-tout.
-Au lieu de me donner des surnom débiles, ne pourriez-vous pas m'appeler par mon prénom?
-Je ne le connais pas, avoua Dean en continuant d'avancer tout en étant sur ces gardes.
Sam lui les observait, de quelques pas en arrière, amusé.
-Mon père ne vous a pas dit comment je m'appelle?
-Votre père?! s'exclama Sam en s'arrêtant.
-Oui, le gardien du portail. Il ne vous a rien dit?
-Il ne nous a déjà pas dit que vous existiez,alors.. lança Dean sarcastique.

Elle fut blessée de sa remarque. Dean n'y prêta pas attention, après tout il était là pour la sauver pas pour lui faire la conversation, n'y même lui dire des mots doux.
Lorsqu'il se retourna et qu'il vit qu'elle avait les larmes aux yeux, il se sentit très mal. Sam regardait son frère de travers.
-Je suis désolé, je ne voulais pas...
-Ce n'est pas grave. J'ai l'habitude que mon père oublie de m'annoncer lors des connaissance.
-Et pourquoi ça, si ce n'est pas trop indiscret? lui demanda Sam.
-Je crois qu'il n'apprécie pas trop que je veuille prendre mon chemin. Que je ne veille pas suivre la voix qu'il veut me voir prendre.
-Tien, ça me rappelle quelqu'un ça? Balança Dean sarcastique en regardant son frère.
Sam fit comme si son frère n'avait pas ouvert la bouche.
-Je m'appelle Cassandra.
-Super, maintenant qu'on se connait on ne pourrait pas continuer? demanda Dean.
-Mon dieu! Mais vous n'êtes pas croyable!
-Toute l'histoire de ma vie, lui dit Dean en se remettant en route.
-C'est un très jolie prénom, lui dit Sam.
Elle lui sourit.
-Au moins votre frère sais comment se comporter avec les filles, lui.
-Et après on me dit qu'il ne me ressemble pas, grinça Dean entre les dents.

Au bout d'une heure à tourner en rond, Dean et Sam finirent par être vraiment sur les nerfs.
-C'est pas possible! hurla Dean. C'est quoi cet endroit? Un labyrinthe? Un truc pour nous rendre dingue?
-Doucement mon jeune ami, lui dit Cassandra.
-Ne me parlez pas comme si j'étais un des votre, d'accord?
-Dean calme toi, lui dit Sam.
-Hey mais au fait, je connais quelque tours que mon père m'a appris!
Dean leva les yeux au ciel.
-Et c'est maintenant qu'elle le dit.
-Je pourrais créer le même genre de lueur pour nous aidez à sortir d'ici.
-Je vais la tuer, je te jure Sam que je vais la tuer.

Sam resta muet.
Cassandra commença à incanter.
-Déesse des gens perdus, le chemin est obscure, la foret est dense. Je t'en conjure, apporte la lumière.
Une petite lueur d'un vert émeraude apparue.
-Hey! s'exclama Dean. Celle-ci est de couleur différente de la précédente.
-Oui, lui répondit Cassandra. Ca dépend de ce que la lueur fait pour vous. Alors mon prince charmant? Tu me suis.
Elle passa devant Dean et lui fit un clin d'œil. Dean était exaspéré par elle. Sam passa devant Dean et lui dit.
-Je crois que tu lui a tapé dans l'œil.
-La ferme! lui lança Dean en repartant.

Ils suivirent la lueur pendant quarante- cinq minutes et finalement ils trouvèrent la sorti.
-Ca fait du bien d'être à l'air libre, fit Dean.
-Alors, bourreau des cœurs? On se sent mieux?
La bonne humeur de Dean reparti vite fait quand Cassandra lui adressa la parole.Ill ne savait pas pourquoi, mais cette fille le mettait très en colère.
Sam lui regardait la lune les mains dans les poches. Il pensait à Lénore. Et puis, tout à coup, il réalisa que la lune qui était d'un blanc d'os virait d'un rouge sang, et en plus on avait l'impression qu'en plus du vrai sang dégoulinait de la lune. Sam fut parcourut d'un frisson. Dean et Cassandra se disputait mais il n'entendait rien du tout. Il restait figé sur la lune.
-Heu, Dean? Quelque chose n'est pas normale.
Dean arrêta sa dispute avec Cassandra.
-Qu'est ce qu'il y a encore?
Sam ne dit pas un mot, il se contenta de pointé la lune.
-Hum. Encore une bizarrerie dans ce monde bizarre, déclara Dean. Mais c'est flippant quand même. Tu en penses quoi, toi? demanda Dean en se retournant vers Cassandra.
Celle-ci regardait la lune avec effroi.

-Ca y est, déclara Cassandra.
-Qu'est ce que tu veux dire par "ça y est"? demanda Dean.
-Elle a tuée sa première victime.
Sam et Dean se regardèrent, perturbés.

-Il faut partir d'ici tout de suite, annonça Cassandra.
-Pourquoi ça? demanda Sam. De toute façon, on ne sait même pas par où aller. Où est la porte?
-Là! s'exclama Dean.
Il pointa une parti du paysage où il repéra de la lumière qui ne provenait ni du château, puisque celui-ci était derrière eux, ni de la lune.
Ils allaient faire leur mouvement, quand soudain, quelque chose tomba sur Sam et il s'écroula sur le sol.
-Sam? Ca va? demanda Dean.
-Ouais, qu'est ce qui m'...
Sam s'arrêta en plein milieu de sa phrase. La lune éclairait assez la clairière pour qu'il puisse voir ce qui lui était tombé dessus.
-Oh mon Dieu..., murmura-t-il.
Sur le sol était un corps complètement mutilé. Sam qui était toujours par terre commença à reculé petit à petit en poussant avec ses mains et ses pieds. Il finit par être a une distance raisonnable quand il se rendit compte que forme se découpait sur un rocher qui était près du cadavre.
C'était Lénore sous sa forme bestiale. Elle sauta près du corps et commerça à le démembrer. Sam se releva d'un bond et ordonna à Dean et Cassadra de courir aussi vite que possible vers la porte.
Ils n'eurent pas besoin qu'on leur répète deux fois. Ils se mirent à courir.


Lénore les aperçus et elle laissa le cadavre là où il resterait à tout jamais. Elle se mit à courir vers eux. Sa première victime l'avait rendu folle, elle courait après du sang frais, du sang qu'elle sentait couler dans leur veine. Tout ce qui lui importait était de prendre ces vies.

Sam, Dean et Cassandra eurent tous les trois le même pensée. Qu'ils n'arriveraient jamais à atteindre la porte avant que Lénore ne les rattrape, avant qu'il ne soit trop tard. Ils redoublèrent d'effort, mais Lénore se rapprochait dangereusement.
Puis Dean et Cassandra passèrent la porte. Ils étaient sauvés. Sam trébucha et s'étala de tout son long. Il n'avait que la moitié de son corps qui avait passé le seuil de la porte. Dean s'élança pour l'aider.
Lénore bondit et atterrit sur Sam. Mais la parti d'elle qui était à l'intérieur de la maison du portail repris une forme humaine. L'autre partie en revanche restait celle d'un animal. Elle se releva et Sam en fit de même.
-J'en ai vraiment ma claque de cette baraque, fit Dean en refermant la porte.

Le gardien du portail arriva en courant.
-Cassandra! Mon enfant, ma petite fille, cria-t-il en la serrant dans ses bras.
-Papa!
Dean fronça les sourcils.
Comment un homme de cet age arrive encore à courir? se demanda-t-il.
Mais il garda ça pour lui.

Sam lui regardait Lénore d'une drôle de façon. Un peu appeuré.
-Encore heureux qu'on est sorti de là, lui dit Dean. Sinon tu aurais fini en chiche-kebab.
Dean plaisantait, mais la vérité c'est qu'il avait eu terriblement peur pour son frère.

Le gardien se retourna vers Sam et Dean.
-Merci beaucoup de me l'avoir ramené.
Dean resta là à le regarder durement, puis au bout de quelques minutes, il prit la parole.
-Pourquoi ne pas nous avoir dit ce que vous vouliez? Pourquoi ne pas nous avoir dit que vous recherchiez votre fille, et que vous aviez besoin de nous?
-Dean..., fit Sam.
-Non, Sam. Je veux savoir pourquoi.
-Pourquoi? répéta le gardien. Car je n'étais pas sûr que vous acceptiez, voilà pourquoi. Car vous recherchiez ce démon et que je savais pertinemment, en particulier vous Dean, que vous ne vous écarteriez jamais du chemin avant de l'avoir retrouver.
Dean se senti tout à coup très fatigué.
-Peut importe, répondit-il en faisant un mouvement de la main. Je suis trop crevé pour répliquer.
-Oui, vous devez aller vous reposer avant d'affronter le Chevaucheur. Mais avant ça vous devez combattre cet autre démon dont je vous avais parler.
-Excusez-moi, lui dit Dean en penchant la tête vers lui.
-Vous savez celui avec lequel vous vivrez les pire moment de votre vie.
Sam poussa un long soupir.
-Vous devez plaisantez, lui balança Dean en pleine figure.
-J'ai bien peur que non.
-On peux pas se reposer un peu avant?
-Mes garçons... Je sais très bien que c'est dur mais je vous prépare.
-Nous préparez à quoi? lui demanda Sam.
-A ce que vous vivrez un jour. Ce jour là vous ne devrez que combattre sans vous reposez. Et çà risque d'être très dur si vous ne vous y êtes pas habituer avant.
-Bien sûr, fit Dean sarcastique. Vous ne voudriez pas nous dire où il est plutôt au lieu de nous laissez partir à l'aveuglette et que l'on combatte encore.
-J'ai bien peur que non.
-Evidement ça aurait été trop facile.

Au moment où les deux frères se retournèrent pour se diriger vers une porte, Cassandra les rappela.
-Hey!
Ils se retournèrent.
-Merci, les garçons.
-De rien répondirent-ils.
-Moi je vais y aller, répliqua Lénore.
-C'était un plaisir de te revoir, lui affirma Sam.
-De même.
Puis elle disparut.

Ils entrèrent dans ce qui ressemblait a des catacombes. Il faisait nuit.
-Partout ou je mets les pieds, il y a toujours des araignées et des reste humains, plaisanta Dean.
Sam ne trouvait pas ça drôle du tout. C'était bien des catacombes. Les ossements s'empilaient comme des blocs de lego : crânes et cubitus par-ci, fémurs et bassins par-là...
-Ce n'est pas si terrible, objecta Sam en promenant le faisceau de sa lampe sur les parois couvertes de squelettes. La plupart des gens payent pour voir ce genre de spectacles.
Dean le regarda horrifié.
-C'est bien ce que je dis! Les gens sont fous. On finira peut être un de ces jours par affronter un démon qui raffolera des parcs d'attraction ou de bons restaurants..., soupira-t-il.
Il trébucha et posa son pied sur un crâne, dont une moitié tomba en poussière.
-Désolé, marmonna-t-il. En parlant de restaurants, tu as remarqué que dans les films les méchants mangent toujours des raisins? Ou alors, ils découpent de gros morceaux de dinde pour les donner à leur persan. Comment ça se fait?
-La gourmandise, lui dit Sam. Un des sept péchés capitaux.
-Avec la monotonie, grommela Dean en étouffant un bâillement. Il n'y a personne ici, Sam. On plie bagages et on file a Disneyland.
-Arrêtes avec tes plaisente..., commença Sam.
-Chasseurs, chuchota une voix d'outre-tombe.
Les deux frères se regardèrent. En silence, ils hochèrent la tête, puis ils se déployèrent dans des directions opposées, le premier ver la gauche et le second vers la droite. Mieux valait couvrir un maximum de terrain afin de surprendre la personne qui venait de parler avant qu'elle ait le temps de réagir.
Ils éteignirent leurs lampes de poche. Impossible de déterminer d'où venait la voix ; tant qu'a faire, mieux valait ne pas donner l'avantage a leur mystérieux interlocuteur.
-Chasseurs....
-C'est nous, répondit Dean en tendant l'oreille. Et vous êtes...?
Une pause.
-Un ami...
-Je vois. C'est pour ça que vous vous cachez. Quand les gens font ça dans mon entourage, je pense toujours que c'est a cause de ma passion pour les films de Molly Rindgwald. A moins que je ne sache pas choisir mes amis....
-Je vous en supplie, écoutez-moi. Je n'ai pas beaucoup de temps.
-Etes-vous occupé a manger des raisins? demanda Dean par curiosité.
Sam a l'autre beau de la pièce était désabusé!! Son frère trouvait le moyen de faire de l'humour alors que l'endroit et le moment n'étaient pas les meilleurs.
-Je crois qu'on m'a suivi, souffla l'inconnu.
-Ca alors, ce serait une expérience nouvelle pour moi! Dites, vous ne feriez pas partie des fils de l'entropie, par hasard? Et je ne parle pas du groupe de chanteurs mais de cette secte qui est sous la domination du Chevaucheur?
-Si, mais...
-Mais vous êtes un gentil fils de l'entropie, coupa Dean. Je m'en doutais.

Il tenta de de scruter les ténèbres, puis songea à rallumer sa lampe de poche. Au lieu de cela, son index se crispa sur la détente de son pistolet. C'était une bien meilleur source de réconfort.
Il y eu un étrange grognement.
-Oh mon Dieu, gémit leur nouvel ami. Elle arrive. Aidez-moi..
Un éclair bleu illumina brièvement le mur du fond.
Un éclair magique. Dean se tendit.
-Expliquez-moi d'abord ce que vous faites là.
-Non. Elle arrive. Je vous en supplie...
Un autre éclair, suivi par une boule de feu.
Dean garda le silence.L'inconnu essayait peut-être de les piéger. Ou bien, il était assez fort pour s'en sortir tout seul. Mais il se pouvait aussi qu'il ait vraiment besoin d'aide.
Et comme il faisait partie des méchants, son assistance allait lui coûter bonbon.
-Ce sont les routes fantômes, dit-il enfin. Il y en a une quantité infinie, mis a part celles que vous avez empruntées plus tôt. Je sais que vous avez eu des problèmes dans les limbes, mais vous ne devez pas voyager ouvertement dans cette dimension. Vous êtes trop repérables.
-C'est encore une embuscade, pas vrai? grogna Dean.
-Non je vous assure. Sachez seulement que je m'efforce de l'arrêter de l'intérieur, dit l'inconnu.
-Une minute! lança Dean. Qui essayez-vous donc d'arrêter?
-Le Chevaucheur.
Il y eu un second grognement.
Puis un cri.

Dean alluma sa lampe et courut. Alors qu'il atteignait un croisement, Sam jaillit d'un des passages latéraux et le rejoignit.
-Sam! appela-t-il.
-J'arrive, répondit son frère.
Un rugissement ébranla les catacombes. De la terre et des cailloux se détachèrent du plafond ; Dean se retint à un crane dont les dents lui éraflèrent la main. Dans y prêter attention, il s'élança de nouveau.
-Attention! s'exclama Sam.
Quelque chose tomba sur son frère, lui faisant lâcher sa lampe et son pistolet et le plaqua a terre.
Une détonation retenti, mais ne produisit pas le moindre effet sur la créature qui maintenait Dean au sol. Refermant sa gueule sur le blouson du jeune homme, elle le traîna derrière elle. Elle avait quatre à pattes toutes terminées par des griffes acérés.
Soudain, elle pressa l'allure, emportée par son élan le long d'une pente, Dean leva les bras pour tenter de se dégager, mais tout allait trop vite.
Quelque part au-dessus, Sam cria son nom, et il entendit un bruit de course. D'une façon ou d'une autre, son agresseur et lui se retrouvaient plus bas que le tunnel d'où il arrivait.
-Dean? Dean où es-tu?
-Il doit y avoir une trappe quelque part. Cherches!
Le jeune homme remua les jambes, essayant de se retenir aux murs.
Ne réussissant pas, il ramena ses genoux contre sa poitrine et tenta de flanquer un coup de pied dans l'estomac de la créature. La encore, il échoua. Alors, il enfonça la pointe de ses bottes de motard dans le sol pour ralentir leur fuite.
Quelque chose perfora sa cuisse au-dessus du genou. Il poussa un cri de surprise et de douleur en sentant une substance brûlante se répandre dans ses quadriceps.
Le monstre rugit. Puis Dean entendit la voix de Sam.
-Hé!
Une lumière diffuse se répandit autour de lui. Plissant les yeux, Dean tenta de détailler son agresseur. D'après le peu qu'il en voyait, c'était un lion.
Il y eut un coup de feu. La balle érafla la joue gauche de Dean, manquant sa cible.
Une seconde détonation. Cette fois, la créature grogna et lâcha sa proie.
La tête de Dean heurta le sol de terre battue. Au moment ou le monstre bondissait au-dessus de lui, il lui saisit une patte arrière. Mais sa prise n'était pas bonne, et il se débarrassa de lui comme d'un simple moustique.
A défaut, il lui empoigna la queue. Une vive douleur lui déchira les mains; il serra les dents et s'accrocha.
La créature le traîna maladroitement derrière elle. Dean remonta le long de sa queue et s'agrippa à son arrière-train.
-Tires encore, Sam! cria-t-il.
Sam était réticent a l'idée de tiré sur un animal qui bougeait si vite avec son frère accroché derrière lui. Et s'il touchait son frère au lieu de la créature?
-Sam!
Un troisième coup de feu. Avec un rugissement furieux, le monstre se retourna vers Dean...
...Qui hoqueta, stupéfait. L'animal avait le visage d'un homme, à ce détail près que sa bouche était garnie de plusieurs rangées de dents et que ses iris avaient la couleur du sang. Sa queue cingla l'air au-dessus de sa tête, comme un boa constrictor, et fusa vers Dean.
Elle se terminait par un dard pareil à celui d'un scorpion.
-Ouah, du calme!
Dean plia le bras droit et le détendit brusquement frappant la mâchoire de son adversaire du plat de la paume. A défaut d'armes a feu il possédait une autre arme : lui-même. La tête du monstre partit en arrière, et il poussa un nouveau rugissement.
Le jeune homme en profita pour lui assener un coup de pied qui le fit tomber sur le coté; alors, il lui bondit dessus et le roua de coups aussi violents que vicieux, sans se soucier qu'il ait un visage humain ou non.
Ses poings s'abattirent sur son crâne, sur son nez, encore et encore...
Dean n'arrivait plus a s'arrêter de frapper.
-Ca suffit, lui dit gentiment une voix.
Dean sentit qu'on le tirait en arrière. Il se releva d'un bond et fit volte-face, mais ce n'était que son frère qui braquait le faisceau de sa lampe sur le corps de la créature.
Il fallut à Dean quelques secondes pour se calmer.
Alors, il laissa retomber ses bras le long de ses flancs et tenta de reprendre son souffle.
-C'était une question de survie, pas vrai? lança Sam.
Dean compris qu'il faisait allusion au regard qu'il lui avait jeté après que son frère eut brisé le cou du Skree.
-Ouais, grogna-t-il en s'essuyant la bouche d'un revers de main.
-Désolé, dit Sam. J'ai mal visé cette fois-ci.
Son frère eut un sourire grimaçant et massa sa jambe engourdie.
-Oh, je crois que tu m'as sauvé la vie quand même.
Sam secoua la tête.
-Ce n'est pas moi. Je ne l'ai pas touché une seule fois.
-Alors, c'était peut être notre mystérieux chuchoteur des ténèbres, avança Dean. Ce qui restaurerait quelque peu ma foi en l'humanité.
Mais de l'inconnu, il ne restait pas le moindre signe.
-Sans compter les horreurs que l'on rencontre dans la Maison du Portail, un paquet de monstres bossent pour le grand Kahuna, qui tire les ficelles des Fils de l'Entropie, résuma Dean.
-Je ne suis pas certain qu'ils bossent pour lui, corrigea Sam. Disons qu'il les contrôle. Coté sorcellerie, ce type ferait passer notre vieil ami Bobby pour un Daffy Duck muni d'une baguette magique.
-Maintenant c'est toi qui fait du sarcasme, lança Dean avec un sourire au coin.
Sam s'agenouilla près du monstre mort et examina les rangées de dents pointues qui garnissaient sa bouche.
-Incroyable, souffla-t-il. Une manticore. Le visage d'un homme sur le corps d'un lion. Elles ont la réputation d'enlever les bébés, de les découper en morceaux et de les manger. Je n'en avais encore jamais vu.
-Un nouveau spécimen dans la série des monstres à visage humain, grimaça Dean.
Il baissa les yeux vers la créature.
-Quand j'aurais retrouvé ce Chevaucheur, quand je lui mettrais la main dessus, voila le traitement que je lui infligerait. Pour commencer.
Sam resta muet.

Sam et Dean sortirent de la pièce. Sam s'inquiétait beaucoup pour son frère. Il était souvent énervé ces temps-ci mais même quand ça lui arrivait il ne faisait pas preuve d'autant de violence et de cruauté envers les forces des ténèbres. Il se contentait juste de les liquider.
Il entrèrent dans une nouvelle pièce pour affronté une nouvelle épreuve et se retrouvèrent une fois de plus sur les routes fantômes.
-Ca commence a devenir une habitude, rétorqua Dean.
Sam resta silencieux.

Dean n'aimait pas emprunter les routes fantômes. Et leur mystérieux ami des catacombes les avait prévenu contre ce genre de locomotion. Par chance et a sa grande surprise, les esprits gardèrent leur distances. La plupart semblaient en route vers le lieu de leur repos final, quel qu'il soit. Ceux qui les avaient attaqués lors de leur précédente incursion étaient des âmes perdues. Cette fois, ils ne tentèrent pas de s'interposer.
Les nouvelles doivent voyager très vite sur les routes fantômes, en déduisit Dean.
De temps en temps, il apercevait dans le lointain une silhouette ondulante ou un visage flou. Sam aussi. Mais de façon générale, les fantômes les laissèrent tranquilles.

Dean s'assit par terre. Sam s'en aperçus et lui demanda:
-Mais qu'est ce que tu fais?
-J'en ai marre, Sam. Marre de cette baraque, marre de ce démon, marre des routes fantômes, marre de ce taf...
-Et marre de moi?
-Non, dit-il à son frère en le regardant dans les yeux. Non, comment pourrais-je ne avoir marre de toi?
-Car c'est moi qui te pousse à continuer alors que tu veux arrêter.
-C'est pas ça, Sammy, c'est juste que... Je suis fatigué. On aurait pu continuer demain mais non, il faut continuer maintenant. Pour se préparer à la grande bataille. Et franchement pour te dire la vérité... Je n'ai pas envie d'affronter cet autre démon et vivre la pire chose qui pourrait m'arriver.. Te perdre.

Sam n'avait rien dit. Il avait laissé son frère parler car il savait qu'il en avait besoin. Mais au moment ou son frère lui annonça qu'il n'avait pas envie de le perdre, Sam eu les larmes aux yeux.

-Et moi? Tu crois que j'ai envie de te perdre?
-Non c'est pas ce que j'ai dit.
-Tu es la seule personne qui compte encore pour moi. Et pourtant moi je la vivrait en vrai ta mort pas en pensée ni en rêve.
-De quoi tu parles?
-Tu as déjà oublié? Tu as déjà oublié ton pacte avec le démon? Tu vas mourir si je ne trouve pas une solution très vite pour te sorti de là.

A ce moment là, une porte apparut et Dean se releva.
-Viens. Sortons d'ici avant que les limbes ne nous tue tous les deux.
Sam le cœur lourd le suivit.

Sam se passa la main sur le cou.
-Tu as raison, j'en ai vraiment marre, je voudrais bien aller me coucher.
-Regardez-moi qui râle maintenant, ricana Dean.
-Dean..., soupira Sam. S'il te plait, garde le bouche fermé. Si c'est pour me critiquer, c'est pas la peine.
-Pardon. Je plaisantais.
-Oui mais moi pour l'instant je ne suis pas d'humeur.
-Bon on a qu'a faire un marché. Si au bout de trois portes d'ouverte, on a pas trouvé le démon dont il nous a parlé. On ira se coucher. Ok?
-Ok.

Dean en fait avait peur d'une chose encore pire que de vivre la mort de Sam dans ses rêves ou pensées. Leur père avait affronté ce démon et il ne l'avait pas vaincu. Pire, il se souvenait avec effroi le visage de son père lorsqu'il était rentré de cet affront. Blanc comme un linge, les yeux plein d'effroi. il ne réagissait même pas aux questions de ses fils. Il était allé directement dans sa chambre. Sam, tout petit qu'il était, était tellement inquiet que Dean avait du le rassurer, lui dire que leur père était juste fatigué ou un peu malade. Mais il n'a avait pas eu moins peur. Malgré les questions que Dean lui posait chaque jours, il n'avait réussit qu'a en parlé six ans plus tard!!

Sam s'avança devant une porte de pierre et l'ouvrit.
-C'est parti, dit-il d'une façon qui ne cachait pas sa lassitude et sa fatigue.

Dean et Sam furent surpris de découvrir où ils avaient atterrirent. Il regardèrent ébahis de long murs de pierres qui partait dans beaucoup de directions.
-On dirait un labyrinthe, dit Sam.
-Il est bizarre alors. C'est pas plutôt fait avec des genre de buissons, d'habitude? lui demanda Dean en fronçant les sourcils et en regardant son frère.
-Si...., fit ce dernier dans ses pensées. Mais je crois que celui-ci est le labyrinthe du Minotaure.
Il avait dit ça en regardant le sol et en y voyant des reste humain.
-Ah! Mon Dieu, fit Dean dégouté. Tu crois qu'il sait qu'on est là?

Au même moment la porte qui se trouvait derrière eux se referma d'un coup sec. Elle fit un bruit lugubre qui se répercuta dans le labyrinthe de murs en murs. Les frères Winchesters se retournèrent vivement et se regardèrent. Puis ils firent demi-tour en entendant un hurlement.
-Ba si il ne le savait pas, maintenant il le sait.
-Ca ne présage rien de bon, fit Dean pour la centième fois de la journée.
-Faut pas resté là, fit Sam. Suis-moi.
-Depuis quand c'est toi qui donne les ordres? chuchota Dean.
-Depuis que je sais ce que l'on va combattre.
-Merci, mais je sais qui c'est le Minotaure. Je suis pas débile à ce point.
-J'ai pas dit ça. Surtout il faut qu'on aille dans le sens inverse du vent.
-Quoi? demanda Dean.
-Il est au centre du labyrinthe. Si on va dans le même sens que le vent. Il lui apportera notre odeur.
-Vas-y, dis que je pu!! Toi en revanche..
-Tu vas la boucler... Si jamais on se perd de vue...
-Ca n'arrivera pas.
-On sait jamais. Si on se perd de vue, pose ta main droite sur le mur opposé et suis le chemin en n'enlevant jamais ta main du mur.
-Pour quoi faire? lui demanda Dean.
-Ca te conduira vers la sorti du labyrinthe. Au moins tu sera en sécurité.
-C'est ça et je te laisse te débrouillé tout seul? De toute façon, quel est l'idiot qui a inventé les labyrinthes et cette stupide anecdote?
-Pour les labyrinthes, j'en sais rien, avoua Sam. Pour l'anecdote, c'est comme ça qu'il font en Angleterre.
-Et tu prend tes sources chez des gars qui conduisent du mauvais coté de la route?

Un hurlement mit fin à leur querelle.
-Viens, lui dit Sam. Il faut qu'on reste mobile.

Sam et Dean s'accroupirent et commencèrent à raser les murs pour ne pas être vu. De la sueur coulait le long de leur front pour couler tout le long de leur coup et finir sa course à l'intérieur de leur manteau. Pourtant, la nuit était glacée.
-C'est la première et la dernière fois que je viens dans cette maison du portail, tu m'entends? chuchota Dean. Et oublie-moi si tu veux y passer des vacances.
sam était à bout, mais il fit un effort pour ne pas se retourner et mettre son poing dans la figure à son frère.

Ils entendaient les pas du Minautore. Puissant et faisant un bruit incroyablement fort. A chaque pas qu'ils faisaient et a chaque croisement du labyrinthe, ils avaient peur de le voir débarquer.
Ils finirent par arrivé au centre du labyrinthe. Aucune trace du monstre. Au centre il y avait un trône fait de pierres.
-Ca pu ici, fit remarquer Dean. Je crois bien qu'il ne se lave jamais.
-Je crois bien aussi, fit Sam en se retenant de vomir.
Il tourna la tête et vit l'énorme bête. Il en resta tétanisé. Dean regardait les ossements qui jonchaient le sol.

La bête était énorme. Avec un torse , des jambes, et des bras bien musclées. Ceux d'un homme. Sa tête était celle d'un taureau. Il avait des cornes immenses et ses yeux crachaient des flammes de haine. Il était exactement comme la mythologie le décrivait.

-Tu crois que ça fait combien de temps qu'il vit ici? demanda Dean sans relevé la tête.
-Sam?
Comme son frère ne répondait pas il releva la tête. Quand il vit la tête que son cadet faisait il se retourna.
-Viens, il faut qu'on file! hurla Dean et attrapant Sam par le bras pour le faire réagir.
Ils se mirent à courir tous les deux comme si ils avaient le diable aux trousses. Le Minotaure se mis en chasse.

Ils couraient, s'essoufflant de plus en plus. Regardant par dessus leur épaules. Le monstre n'était pas loin.
-Si on arrive pas à retrouver cette foutu porte, on peut dire adieu a la vie, rétorqua Dean.
-Occupe-toi de courir et de garder les yeux ouvert.

Cela faisait plusieurs minutes qu'ils courait quand Sam cria:
-Là!!
La porte était ouvert.
Dean regarda une dernière fois par dessus son épaule mais il se prit le pied dans un rocher et à la vitesse ou il allait il fu projeté dans les airs et percuta de plein fouet le mur qui s'écroula. Sam s'arrêta et couru vers Dean.
-Les murs sont censés s'écrouler comme ça? demanda Dean.
-Non, fit Sam. Debout!
Ils releva son frère et ils coururent de plus belle. Sam passa la porte. Mais le Minotaure percuta Dean avec ses cornes et le projeta, il fit un vol plané et atterri dans la maison du portail à plat ventre.
Sam referma vivement la porte.
-Il ne manquait plus que ça, fit Dean le souffle coupé. Que je me fasse ratatiné la figure par un type qui n'en est même pas un. Je hais vraiment cette baraque.
Sam ne dit rien. il était simplement soulagé que Dean aille bien.

Dean se releva tant bien que mal. Il était courbatu de partout. Il aurait préféré passer la nuit dans un bon lit chaud et douillait plutôt que de courir après un démon.
-Plus que deux portes et après je vais me coucher, affirma-t-il. Sam, choisit là. Moi je me trompe toujours. J'ouvre à chaque fois la mauvaise.
-Tu es sûr? Parce que si on tombe sur celle qui nous laissera sur le carreau, tu risque de m'en vouloir jusqu'à la fin de ma vie.
-Pas jusqu'à la fin de ta vie, Sam. Pour le peu de temps qu'il nous restera à vivre, car si tu choisit celle qui nous tuera, il y a peu de chance que ça dure longtemps.
Sam le fixa sans rien dire.
Dean soupira.
-Ok, je débloque, c'est rien c'est la fatigue. Je vais le faire.

Il ouvrit la porte qui se trouvait sur sa gauche. Ils arrivèrent dans une forêt. Une forêt féerique. Les frères Winchesters virent des petites fées danser autour d'un immense arbre. Certaine volaient tout autour, d'autres étaient assise sur des champignons qui étaient au creux de ses racines. Il les regardèrent fasciner. Elles produisaient des lumières différentes tout autour d'elle: Bleu, rouge, jaune, vert, indigo, doré, argenté...
Elles aperçurent Dean et Sam et voletèrent jusqu'à eux en riant.
Elles voltèrent tout autour d'eux en se posant sur leurs épaules, et leur têtes. Certaines les embrassèrent même.
-Ok, fit Dean, fait étrange et nouveau pour moi. Les fées existent vraiment!! Je ne l'aurais jamais cru si je ne l'avait pas vu de mes propres yeux.
Sam et Dean se mirent à rire avec elles. Mais ils redescendirent vite sur terre.
-On doit trouver ce démon, lui rappela Sam.
-C'est vrai.
Les fées s'éloignèrent.
-Surtout revenez nous voir, leur dit une fée alors qu'ils franchissaient de nouveau la porte.

-Bon, fit Dean. Ouvrons vite la troisième et dernière porte qu'on se rende compte qu'il n'est pas là pour aller se coucher.
Sam lui sourit. Il avança et ouvrit la dernière porte. Il arrivèrent sur une plage de sable blanc.
-Ca m'étonnerait beaucoup qu'on le trouve ici, fit remarquer Dean.
-Tu as raison. Allez c''est finit.
Il referma la porte. Alors qu'ils s'éloignèrent, la porte s'ouvrit et ils entendirent un rire démoniaque.
Ils se retournèrent tous les deux mais ne virent personne juste la porte entrouverte et elle se referma.
-Je crois bien qu'en fin de compte il soit là, fit Sam.

Ils s'approchèrent de la porte.
Dean qui fut le premier a l'atteindre tourna la poignée et entrebâilla la porte. Il passa la tête à l'intérieur et appela son frère.
-Ca ressemblait pas à çà tout à l'heure? Pas vrai? Je sais que je suis fatigué mais la elle me joue vraiment des tours.
-Ou alors c'est une hallucination collective, déclara Sam.
Ce qui était une plage avant se transforma en désert avec a quelque pas un immense manoir.
-Je hais les manoir, affirma Dean.
-Je le sais ça.
Ils entrèrent tout les deux et s'en approchèrent.
-Regarde, fit Dean. Un énorme chat est allongé sur une pierre devant l'entrée.
-Il est bien gros en effet, déclara Sam.

Alors qu'il s'en approchèrent ils remarquèrent qu'ils avaient fait une erreur.
-Ce n'est pas un chat! fit Sam en élevant la voix. C'est un sphinx.
-Quoi la créature mythique qui te pose des énigmes et si tu te trompe te tue?
-Exactement.

Ils s'approchèrent de plus en plus.
Le Sphinx prit la parole.
-Enfin vous voilà. Nous vous attendions depuis longtemps.
-Nous? fit Dean.
-Moi et mon maitre.
-Oh... Et par "maitre", vous voulez dire un démon?
-Oui.
-Je m'en serais douter.
Le Sphinx le regarda fixement sans comprendre.
-Vous devez être Dean.
-Comment le savez-vous?
-Vous parlez trop.
Sam explosa de rire. Dean se retourna et regarda son frère d'une façon qui voulait dire" personne ne t'as sonné".
Il se calma aussitôt mais était prit parfois de convulsion incontrôlée pour s'empêcher de rire.

-Je suis là pour vous posez trois énigmes. Si vous découvrez les réponses vous pourrez passez. Sinon..
-Oui on connais la suite, fit Dean.
-Très bien. Nous allons commencer

-Voici la première énigme. Qu'est ce qu'on n'entend pas et qui est brisé une fois qu'on le nomme?
-Qu'est ce que c'est que ce genre d'énigme? demanda Dean.
-Dean..
-Non attends on a pas que ça à faire, je voudrais bien aller me coucher moi!!
-Le silence, dit Sam.
-Bonne réponse, lui dit le Sphinx.
-Comment tu fais pour avoir l'esprit qui continuer de travailler alors que tu es fatigué? lui demanda Dean.
-J'en sais rien. Question de survit je pense.
-Deuxième énigme. Qu'est ce qui existe et pourtant on ne peux ni sentir, ni toucher, ni attraper?
-C'est vraiment ridicule, fit Dean.
-Laisse-moi réfléchir, Dean.
-Fais comme tu veux.
-Le vent.
-Très bien. Dernière énigme. Qu'est ce qui marche a quatre pattes le matin, sur deux pattes l'après midi et sur trois le soir?
-C'est facile, l'homme, fit Sam.
Le Sphinx lui sourit.
-Vous pouvez passez. Il vous attends.
Sam et Dean se mirent en route.

Il faisait noir. Les garçons avançaient prudemment. A pas de loup.
-Tu crois vraiment qu'il nous attends? demanda Dean.
-J'en sais rien, lui répondit Sam.
-J'aimerais bien pouvoir allumer un lumière.
Au même moment, les lumières s'allumèrent.
-Je crois que tu souhait est exaucé, fit remarquer Sam.

Devant eux se trouvait un démon énorme. Il les regarda fixement.
-Mon dieu, fit Sam.
-Quoi?
-C'est l'enchanteur.
-C'est lui?
-Oui.
-Tu sais quoi, il serait peut être préférable que l'on se sauve d'ici en vitesse.
Ils n'eurent pas le temps de bouger que l'Enchanteur leur balança de la poudre doré et ils s'étalèrent par terre.

Sam se réveilla au coté d'une jolie fille. Il la regarda dormir a ses cotés et sourit. La vie était belle quand elle était là.
Tout à coup son observation fut interrompu par des petites voix.
-Qu'est ce qui se passe encore? fit-il.
La porte de leur chambre s'ouvrit.
-Papa, Peter n'arrête pas de m'embêter, fit sa fille.
-C'est pas vrai! cria son frère en entrant dans la chambre.
La fille à ses cotés se réveilla.
-Qu'est ce qu'il y a?
Sam se retourna vers elle et lui sourit.
-Il y a que ton fils embête encore sa sœur.
-C'est pas possible, c'est deux là il faudrait les attacher.
Sam rit.
-Je ne pense pas que cela ferait quelque chose.
-C'est vrai lui dit-elle.
Il s'embrassèrent.

Sam était marié a cette femme. Et il était papa de deux enfants. Peter âgé de 10 ans et Mélissa âgée de 7 ans. La vie était belle pour lui. Plus de chasse aux démons, tout ceci était finit. Et il adorait ça. Mais il y avait un petit bémol dans tout ça : Dean.
Sam adorait son frère, mais depuis l'arrêt de leur travail, il ne le voyait que très rarement et cela lui faisait mal.

-Qu'est ce qui ne va pas? lui demanda Carol.
-Rien. Rien du tout, mentit-il. Allez les enfants venez par ici, leur dit-il.
Les enfant sautèrent dans le lit de leur parent et se collèrent à eux.

Dean était avec son frère. Ils avaient une vie bien a eux. Une vie ou ils avait leur propre famille. Pourtant la chasse aux démons faisait encore parti de leur vie, et le serait pour toujours. Ou du moins jusqu'à leur mort.
Ils étaient dans un bar en train de boire une bière.
-Ce démon était assez facile à vaincre n'est-ce pas? demanda Dean à son frère.
-Oui, répondit celui-ci après avoir bu une gorgée.
-Bon, à par ça, lui fit Dean. Comment vont Sidney et les enfants?
-Pourquoi tu me demandes ça?
-Comme je le disait à par quand on est ensemble pour chasser les démons, on ne se voit pas entre temps. On a pas de nouvelles.
-Ils vont bien, fit Sam.
-Mais....
-Mais, c'est dur pour eux.
-C'est dur pour tout le monde, fit remarquer Dean. Mais il faut que quelqu'un le fasse.
-Oui. Je me suis toujours demander pourquoi ce n'était pas quelqu'un d'autre que nous.

Il y eu un silence.
-Et Sandra et les enfants? finit par demander Sam à son frère.
-Ils vont bien. Du moins je le crois.
-Elle est parti avec les enfants, c'est ça? compatit Sam.
-Ouais. Elle a dit que ce n'était pas une vie pour eux... Pas une vie pour des enfants. Et je ne peux l'en blâmer.
Dean avala d'une traite le reste de sa bière.
-Ecoutes, Dean... commença Sam.
-Quoi?
-J'aimerais arrêté ça et m'occuper de ma famille.
Dean le regarda, blessé.
-Ne me fais pas ça, Sam. Pas toi. Ne me laisse pas tomber.
-Je sais que tu ne le veut pas. Mais j'en ai marre.
Il se leva. Paya sa bière et sorti rejoindre sa famille.
Dean fixa la porte par laquelle le seul lien qui le rattachait à sa famille et à tout ce qui leur était arrivé s'était envolé en fumé.

Les garçons étaient toujours allongé sur le sol. Sam avait un sourire sur les lèvres alors que Dean avait déjà le visage crispé. Mais le sourire de Sam était sur le point de disparaitre.

De retour dans les pensées de Sam.
Il prenait son petit déjeuné en famille. Il n'arrivait pas encore a imaginé que c'était sa vie maintenant.
Les enfants se disputaient, comme tous les matins, mais il ne prêtait pas attention à çela. Tout ce qui comptait a ses yeux, c'était que sa famille soit heureuse et en sécurité.
Puis la porte d'entré sonna.
-J'y vais, rétorqua Sam.
A la porte se tienait Dean, dans un sacré état. Il était couvert de sang des pieds à la tête.
-Mon Dieu, s'écria Sam en l'attrapant pour le faire entré à l'intérieur. Que t'est-il arrivé?
-Je me suis fait attaqué par un démon.
-Un démon? Mais c'est finit tout ça. Il n'y en reste plus un seul sur terre.
-Et bien crois-moi sur ce coup là, ils ne l'étaient pas tous.
-Chéri, entendit-il appelé.
-J'arrive, cria Sam. Viens. Tu va t'assoir dans le salon et on va désinfecté tout ça.

Il emmena Dean dans le salon et le fit s'assoir sur le sofa.
Carol arriva.
-Oh mon Dieu, Dean! Mais que t'est-il arrivé?
Carol et les enfants ne savaient pas que les démons avaient existé. Vu que Sam pensait qu'il n'y en avait plus, il était hors de question qu'il leur disent qu'ils avaient existé un jour. Et même si ils étaient toujours là (maintenant il en avait la preuve, Dean n'aurait pas menti à ce sujet), il n'allait pas leur dire non plus.
Il lança un regard d'avertissement à son frère.
-J'ai été agressé par des loubards, mais c'est pas si grave que ça, dit-il en se forçant à sourire. Un sourire qui lui vrilla les côtes.
-Tonton Dean! cria Mélissa.
Elle couru vers lui mais s'arrêta aussitôt.
-Qu'est ce qui t'est arrivé? lui demanda-t-elle.
-Un petit accident, c'est rien du tout.
-Bon les enfants venez avec moi, laissez tonton Dean tranquille, leur dit leur mère. Elle les ramena dans la cuisine.
Sam pensa les blessures de son frère.
Quand il eut finit, il savait très bien ce que Dean allait lui dire. Et il n'eut pas beaucoup à attendre pour savoir qu'il avait raison.
-Tu sais ce que ça signifie. On doit reprendre notre travail.
-Je ne peux pas. Et tu sais très bien pourquoi.
Il se leva et se posa sur le mur d'où il pouvait voir sa famille qui riait et s'amusait.
Dean se leva tant bien que mal et vint se posé près de son frère. Il regarda lui aussi la scène.
-Si on ne reprend pas la chasse, il finiront par se faire tuer eux aussi. On a pas le choix si tu veux les protéger.
-Je sais, fit Sam à contre-cœur.

Sam allongé sur le sol avait les traits du visage contracté.

Dans l'esprit de Dean, les choses était assez brouillé.
Dean était resté assis à la même place dans ce bar depuis au moins deux heures quand il décida de rentré chez lui. Il s'allongea sur son lit et s'endormit profondément. Jusqu'à ce qu'une sonnerie le réveille. Il avait la gueule de bois et la sonnerie du téléphone qui résonnait dans sa tête aggravait son mal de crâne.
-Allo, fit-il groggy.
Au bout du téléphone, Sandy pleurait.
-Dean, il faut que tu viennes nous chercher. On se fait attaquer par quelque chose.
Sa gueule de bois lui passa rapidement. Il se redressa.
-Où êtes-vous?
-Chez ma mère. Je t'en pris fait vite.
-J'arrive tout de suite.
Il prit les clefs de sa voiture et se mis en route.

Il était au volant de son impala et il réfléchissait à tout allure. Si c'était des hommes ils pourrait les stopper sans problèmes. Par contre si c'étaient des démons...
Il composa le numéro de son frère.
Au bout du fil, Sam répondit a moitié endormit.
-Tu sais quelle heure il est, Dean? lui demanda-t-il.
-Ma famille se fait attaqué.
-Quoi?
-Sandy m'a appelé. Elle m'a dit qu'elle est les enfants se faisait attaqué.
-Dean.. Je sais qu'ils te manque mais de là...
-Je ne plaisante pas, Sammy!!
-Ok, calme-toi. Je vois pas pourquoi tu as besoin de moi.
-Et si ce sont des démons?
-Dean je t'ai déjà dit que j'arrêtais tout ça.
-C'est ma famille, Sam. Et se sont tes neveux.
Sam finit par capituler.
-Très bien. Je te rejoins là-bas.
-Pas la peine, je passe devant chez toi. Sois près d'ici 10 minutes.
-Très bien.
Ils raccrochèrent.

Sam attendais devant sa maison. Au bout de 10 minutes, Dean arriva. Sam monta dans l'impala.
-Tu as pris quoi? lui demanda Dean en voyant son sac.
-Un peu de tout. Vu qu'on ne sait pas à quoi on a affaire.

Une demi - heure plus tard, ils arrivèrent devant la maison de la belle-mère de Dean.
-C'est assez calme, lui fit remarquer Sam.
Dean eu un mauvais pressentiment. Il sorti de la voiture en trombe et défonça la porte. Il appela sa femme. Pas de réponse. Ses enfant : exactement pareil.
Sam le rejoignit.
-Tu entres comme ça maintenant sans être sur tes gardes? lui fit-il.
Dean ne l'écoutait pas. Il alluma la lumière et fut frappé d'horreur. Par terre, gisaient les corps sans vie de sa femme et de ses quatre enfants. Ils baignaient dans une marre de sang.
Dean s'agenouilla devant eux, les larmes coulant le long de ses joues. Sam resta là, pétrifié d'horreur. Puis il s'avança vers Dean et lui posa une main sur l'épaule. Ce geste réconforta Dean.
-Je suis désolée, lui dit-il. Je te promet qu'on retrou...
Il ne finit pas sa phrase.
Dean se retourna et vois quelque chose qui resourtit de l'abdomen de Sam. Un démon était passé derrière lui et l'avais éventré. Sam regarda son frère comme pour lui demandé de l'aide. Il s'effondra avant que Sam n'eut touché le sol, Dean le rattrapa dans ses bras. Il le posa délicatement par terre sans le lâcher.
-Ne t'inquiète pas, lui dit Dean tremblant. Je vais m'occuper de toi.
Sam essayait de parler mais aucun son ne sortait de sa bouche.
-N'essaie pas de parler, lui ordonne Dean alors qu'il appellait une ambulance. Tu t'en remettra vite tu verra. Et on partira a la recherche de ce démon ensemble.
-Fais quelque chose pour moi... lui demande Sam faiblement.
-Quoi?
-Promets-moi, de t'occuper d'eux.
Dean saivait très bien qu'il parlait de sa femme, son fils et sa fille.
-Tu t'en occupera toi-même, quand tu ira mieux.
-Promets-le moi, Dean. Tu sais très bien que c'est finit.
Un filet de sang coula du coin de sa bouche.
-Ne fais pas ça, Sam. Ne me laisse pas tout seul. Tu es le seul qu'il me reste. Ne m'abandonne pas.
-Tu n'est pas tout seul. Et tu ne le sera jamais. Promets-le moi.
Dean regarda son frère dans les yeux.
-Je te le promets.
Sam regarda son frère. Il lui fit un petit sourire et ce fû fini.
-Sam? Sam? Sam!!
Dean s'accrocha à son frère comme un naufragé à sa bouée de sauvetage. Il pleura à chaudes larmes, jusqu'à ce qu'il n'en eut plus une seule à verser.

Bientôt la suite promis!